Qui sommes nous ?

Riverains de l’ancienne usine et habitants du littoral sud de Marseille, nous défendons notre droit à la santé face à un projet dont les conséquences sanitaires ne sont toujours pas mesurées, en exigeant des pouvoirs publics (Préfecture et Mairie de Marseille) une étude d’impact sanitaire et une enquête publique. Nous appelons les riverains et les associations, comme tous les citoyens concernés, à nous rejoindre et à signer notre pétition, ainsi que les élus à soutenir notre action.

Un projet immobilier « surdimensionné »

Sur un terrain de 8 hectares adjacent au « cœur » du Parc National des Calanques, au pied du massif de Marseilleveyre, sa démesure heurte l’équilibre du noyau villageois de la Madrague, et alentours : assainissement, circulation, environnement et esthétique paysagère…

Le relargage en chantier des métaux lourds* enfouis, concentrés pendant plus de deux siècles dans les sols de l’ancienne usine, à proximité immédiate d’une maternelle, d’une école communale, d’un centre social, d’un stade et d’un gymnase, menace la santé des populations riveraines et celle des générations futures… Les dangers de ces anciennes pollutions industrielles sont bien connus, leurs remèdes aussi, tel le respect de la réglementation (et du principe de précaution…), en réduisant au minimum la dissémination des polluants aux vents de tout le littoral sud.

Trois permis délivrés sans discernement

– le plus important, pour 6 immeubles (286 logements, 20 000 m2 et jusqu’à 5 étages…) en bordure de l’avenue de la Madrague de Montredon, ne respectait ni les capacités d’assainissement existantes, ni la loi littoral. Il a été annulé par le Tribunal Administratif de Marseille, sur recours du CIQ de la Madrague.

– un second, pour 34 lots à aménager le long du canal de Marseille, à cheval sur l’espace « boisé classé » théoriquement protégé.

– et un dernier, pour 6 villas en bord de mer, sur l’ancien crassier de l’usine, qui ne respecte ni la bande littorale de 100m ni la protection du milieu marin.

Largement contestés, ces permis n’ont obtenu qu’une simple autorisation préfectorale, sans étude d’impact ni enquête publique préalables. Ils concernent pourtant le site d’une ancienne usine classée ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) où l’activité industrielle a accumulé, depuis 1784, des dizaines de milliers de tonnes de scories polluées (comme à l’Escalette ou à Samena).

* : plomb, cadmium… arsenic, antimoine, cyanure etc.

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