8 février 2018 : La Marseillaise – l’usine abandonnée continue à polluer

Sibulan Les parents d’élèves de l’école de la Madrague de Montredon s’inquiètent des résultats des examens médicaux ayant révélé la présence de plomb sur les cheveux de leurs enfants. A la mairie des 6e et 8e arrondissements de Marseille, on estime avoir pris les précautions nécessaires.

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Un beau site, une tragédie humaine et des appétits immobiliers restés jusqu’à ce jour dans l’ombre. Photo migué mariotti L’utilisation de l’article, la reproduction, la diffusion est interdite – LMRS – (c) Copyright Journal La Marseillaise

 

 

 

Communiqué de l’ASLS à propos du groupe scolaire de la Madrague de Montredon exposé à la pollution des sols – février 2018 –

dating à orléans COMMUNIQUE DE L’ASLS A PROPOS DU GROUPE SCOLAIRE MADRAGUE DE MONTREDON : Mobilisation des parents pour la préventions et protection de la santé face à la pollution des sols

 

-Son diagnostic résulte de l’opération nationale de diagnostic des établissements scolaires construits sur ou à proximité d’anciens sites pollués. Une http://asti-serigraphie.com/?koftina=rencontre-seniors-saint-l%C3%B4&816=19 école maternelle et une école élémentaire ont été construit en 1975 sur la friche d’une verrerie et à proximité de l’usine Legré-Mante fermée en 2009.

Ce diagnostic a mis en lumière l’existence de plusieurs sources de pollution potentielles dont une forte concentration de « gaz de sols toxiques» sous les bâtiments, pouvant affecter à terme la qualité de l’air et de l’eau de l’établissement.

La mobilisation des parents d’élèves s’inscrit donc dans une volonté de prévention de tout danger d’exposition chronique aux polluants, car il est désormais reconnu que les effets sur la santé de jeunes enfants existent même à très faible dose et sur une longue (scolarité de 7 années).

Les parents demandent :

– une mise en sécurité complète des locaux, ce qui consiste à :
Surveiller régulièrement l’étanchéité des dalles pour prévenir tout ce qui permettrait le passage des gaz dans les lieux de vie (Classes, dortoirs, réfectoire, bureaux).
Surveiller en parallèle la qualité de l’air intérieur comme un moyen d’alerte de toute dégradation.
Isoler toute les terres à nu pouvant entrer en contact avec les jeunes enfants (danger d’ingestion) , et faire un nettoyage régulier des aires de jeux (danger d’inhalation).
D’améliorer le système de ventilation (vide sanitaire et locaux) afin d’éviter ou limiter tout danger de concentration des gaz.

-Prévention et protection de la santé.
Application du principe de précaution (inscrit dans la Constitution française) . Ainsi de nombreux parents, en complément des mesures de mises en sécurité souhaitent que leurs enfants, à titre préventif, bénéficient d’un accompagnement médical des services compétents (plombémie et autres analyses adaptées aux produits détectés)

Ils attendent des réponses concrètes à cette démarche préventive et un soutien des différents services : Préfecture/Dreal (sols pollués), Mairie de Marseille(travaux) ARS, Santé Publique France (santé)

Association Santé littoral Sud contact@comite-sante-littoral-sud.org février 2018

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170205_communiqueACLS_Diagnostic du groupe scolaire Madrague

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11 décembre 2017 – La Provence – Pollution à la Madrague un cas d’école

La Provence – Marseille : les enfants de la Madrague de Montredon ont-ils été exposés à des polluants industriels ?
Une association a enfin obtenu l’étude intégrale réalisée sur le groupe scolaire qui jouxte l’usine Legré-Mante

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L’école primaire du boulevard de la Verrerie (8e) située à proximité de la friche industrielle du site Legré Mante, où l’on produisit, jusqu’à 2009, de l’acide tartrique, après y avoir exploité du plomb argentifère. Photo Clair Rivière

30 octobre 2017 La Provence : nouvel incendie dans l’usine Legré-Mante

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Extraits :

L’incendie s’est déclaré au coeur de l’usine désaffectée Legré-Mante, un site qui inquiète depuis longtemps les riverains de la Madrague-de-Montredon.

« curieusement, ce sont toujours des documents, les archives ou du matériel qui sont incendiés. Ça semble assez ciblé. »

Il convient ici de rappeler que le site, extrêmement pollué par plus de deux siècles d’industrie chimique, est toujours au coeur d’enjeux immobiliers. Début août, l’on apprenait qu’un nouvel acteur, un groupe suisse spécialisé dans la dépollution de friches industrielles, était sur le point de reprendre le dossier, après l’abandon d’un promoteur qui prévoyait, initialement la construction de plusieurs centaines de logements.

20 juillet 2017 – Reportage sur FR3 région – Polémique autour de l’ancienne usine chimique Legré-Mante : démantèlement ?

Polémique autour d’une ancienne usine à Marseille

 Inquiétude des riverains de l’ex-usine Legré-Mante.

Que se passe-t-il dans l’ancienne usine Legré-Mante? Le site, fermé depuis 2009 est pollué (acide tartique), et depuis quelques semaines les habitants observent un curieux ballet de camions.
La réhabilitation du site, qui semblait au point mort depuis un l’annulation par la cour administrative d’appel d’un projet immobilier, vient soudain de démarrer.

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Manifestation de riverains d’une ancienne usine de la Madrague
Polémique autour du démantèlement de l’ancienne usine chimique Legré-Mante, située dans le quartier Madrague-Montredon dans le 8è de Marseille. Fermée depuis 2009, le site est abandonné. Son activité aurait pollué les sols. De l’amiante serait présente dans les charpentes du bâtiment. Les riverains sont inquiets. Ils interpellent les pouvoirs publics.  – Robert Papin et Xavier Shufennhacker

Communiqué de l’ASLS du 18 juillet 2017 – GINKGO 2 ( fond d’investissement) nouvel acquéreur de Legré-Mante

Nous venons d’apprendre qu’un fond d’investissement (GINKGO 2) s’est positionné comme nouvel acquéreur de la friche industrielle Legré-Mante.

A cette occasion, l’ASLS rappelle sa position « pour une dépollution sans danger pour la population » dans le respect de la santé publique, quel que soit le devenir du site.

-la mise en sécurité effective du site.

-La prise en compte du véritable niveau de pollution de ce site lourdement contaminé par les métaux lourds et les dangers sanitaires qui en découlent pour les riverains.

– Une information et une concertation sur les mesures de prévention et protection de la santé des habitants.

Comme par le passé, l’ASLS restera vigilante sur le respect des lois et règlements d’urbanisme et des contraintes du site à l’entrée du Parc National des Calanques

Marseille le 18/7/2017

Le Conseil d’Administration de l’ASLS

14 juillet – Marsactu – un fonds d’investissement prend la main pour dépolluer et construire à Legre-Mante

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marsactu-un-fonds-dinvestissement-prend-la-main-pour-depolluer-et-construire-a-legre-mante (3)

 

Des unités de production d’acide tartrique sont restées en l’état dans l’usine abandonnée. (photo : Loïs Elziere)

En haut, la photo de l’usine sur le site internet de Ginkgo, en bas une photo prise cette semaine. Une cuve, destinée semble-t-il au stockage d’acide sulfurique, a disparu.

La cheminée historique servait lorsque l’usine produisait encore du plomb (photo : Loïs Elziere)

 

7 juillet 2017 – La Marseillaise – [#Photos] La démolition sauvage de l’usine chimique de Legré-Mante à Marseille

Un démantèlement sauvage, sans permis s’opère dans l’ancienne usine chimique Legré-Mante de Montredon à Marseille, àl’abandon depuis sa fermeture en juillet 2009. Un photographe a exposé jeudi des clichés saisissants et inquiétants des installations non sécurisées pourtant classées ICPE en raison du haut niveau de toxicité des produits restés sur place. Le site de 17 hectares en lisière du Parc National des Calanques, bien que fortement pollué, reste promis à la promotion immobilière.

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« [#Photos] La démolition sauvage de l’usine chimique de Legré-Mante à Marseille « sur le site de la Marseillaise du 7 juillet

Legré-Mante, l’usine en démantèlement sauvage du 10 juillet

Les archives de ce qui fut la Société Française des Acides tartriques Mante et Cie ont été volontairement incendiées. Photo DC / Didier pouzol L’utilisation de l’article, la reproduction, la diffusion est interdite – LMRS – (c) Copyright Journal La Marseillaise