Réunion publique d’information de la mairie

Akora Pierre Benarroche,

roundly Maire des 6ème et 8ème arrondissements,
a le plaisir de vous convier à une réunion publique d’information sur :

namoro em sete lagoas La friche de Legré-Mante
Pollution sur site et hors site

qui aura lieu le :

Mardi 3 mai 2022
à 18h30

Mairie des 6ème et 8ème arrondissements
125, rue du Commandant Rolland
Marseille 8ème arrondissement

Cette réunion aura lieu en présence de :

> Christine Juste, Adjointe au Maire de Marseille en charge de lʼenvironnement, de la lutte contre les pollutions, de lʼeau et lʼassainissement, de la propreté de lʼespace public, de la gestion des espaces naturels, de la biodiversité terrestre et de lʼanimal dans la ville ;

> Mathilde Chaboche, Adjointe au Maire de Marseille en charge de lʼurbanisme et du développement harmonieux de la ville ;

> Des représentants des services de l’Etat.

Nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire via le lien ci-dessous pour pouvoir assister à cette réunion et recevoir ultérieurement des informations sur ce sujet et les actualités de la Mairie.

Pour vous inscrire :
https://bit.ly/395OlNt

Pour partager sur Facebook :
https://fb.me/e/36zD985OO

Une seconde réunion publique sur le projet et les principes de dépollution du site sera également prévue le 10 mai à 18h30. Une invitation détaillée vous parviendra sous peu.

N’hésitez pas à partager ces informations autour de vous.

Bien à vous,

Le Secrétariat du Maire
des 6ème et 8ème arrondissements

Pourquoi un Comité Santé Littoral Sud ?

Pour une dépollution maîtrisée

Notre association agit depuis 2011 pour la prévention de la santé des riverains du site Legré Mante en s’appuyant sur la législation existante :

  • Le code de l’environnement et le code de la santé publique
  • La charte de l’Environnement du 1er mais 2005, à valeur constitutionnelle
  • La réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement  (ICPE), et des « sites et sols pollués ».

Le site Legré Mante, autrefois dans une zone industrielle isolée de la ville, est aujourd’hui situé au cœur d’un quartier de 5000 habitants (Montredon), et d’une zone dense d’habitation de 45000 habitants (rayon de 3km autour du site). Le secteur est particulièrement exposé aux vents du front de mer et du massif des calanques, enclavé, et doté d’un assainissement vétuste et insuffisant.

La présence de pollution très ancienne aux métaux lourds (plomb, arsenic, Cadmium, antimoine,..) puis chimique (acide sulfurique, chlorhydrique, tartrique,…) fait que les conséquences sanitaires de l’exposition des populations aux polluants appellent des mesures de prévention. Toute intervention sur ces terrains est avant tout une question de santé publique.

Ainsi, quel que soit le devenir du site,  sa mise en sécurité et sa dépollution (réhabilitation) doivent être des opérations prioritaires et parfaitement maîtrisées, avant la réalisation de tout projet d’aménagement.

En conséquence,  il importe que sur ces bases :

·         Les études réglementaires soient réalisées (dont l’I.E.M, Interprétation de l’Etat des Milieux, ainsi que des études sur l’air et l’eau et les établissements scolaires du secteur, permettant la connaissance des dangers d’exposition des riverains.

·         Le projet de dépollution qui sera présenté soit accompagné d’une étude d’impact sanitaire et environnementale réalisée par un organisme agréé indépendant, pour évaluer préventivement les dangers.

·       Le propriétaire et son promoteur soumettent à la Préfecture, un plan détaillé de protection des riverains et de l’environnement, pour éviter l’envol des poussières et particules contaminées dans ce secteur. (recommandations officielles émanant de l’InVS en suite des études de santé réalisées de 2003 à 2005 sur l’ancienne usine de plomb de l’Escalette).

·       Riverains, associations, CIQ, soient consultés sur les mesures préventives proposées, conformément aux dispositions de la convention d’Aarhus de juin 1998, de la charte de l’environnement de mai 2005, de la loi Grenelle II de juin 2010.

Les riverains comprennent  que la dépollution s’avère nécessaire, mais pas au prix de leur santé. Ils voudraient pouvoir compter sur la diligence des pouvoirs publics État et Collectivités, pour qu’ils fassent appliquer, sous leur responsabilité, la réglementation et  assurer ainsi leur protection.